Investir dans l’or : quelle fiscalité en cas de cession ?
L’or reste une option prisée des investisseurs dans un contexte d’incertitude économique et d’inflation. Sous forme de pièces ou de lingots, ce métal précieux fait office de valeur refuge. Bien qu’il ne produise ni dividendes, ni loyers, ni revenus, il permet de diversifier son portefeuille tout en rendant sa stratégie financière plus résiliente.
Par Marianne Leroux, ingénieure patrimoniale.
Il est important de connaître les règles fiscales s’appliquant lors de sa cession, car elles peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité du placement.
En principe, la vente des métaux précieux est soumise à une taxe forfaitaire de 11 %, augmentée de la CRDS de 0,5%. Cette taxation globale de 11,5 % s’applique au prix de cession et remplace l’imposition d’éventuelles plus-values.
Il est toutefois possible d’opter pour le régime des plus-values sur biens meubles, à condition de prouver la date et le prix d’acquisition du bien, ou de justifier de sa détention depuis au moins 22 ans.

Il faudra alors acquitter un impôt sur le gain réel :
- au taux de 19 % +17,2 % de prélèvements sociaux,
- après application d’un abattement de 5 % pour chaque année de détention au-delà de la 2e, exonération totale après 22 ans.
L’investissement dans l’or peut s’avérer une option pertinente, ses avantages et inconvénients restant à évaluer préalablement en fonction des objectifs recherchés.
L’investissement sur l’or présente un risque de perte en capital.