1. J’anticipe au maximum ma fin de carrière
Je réfléchis à mes futurs besoins
Vous voulez transmettre votre cabinet dans les meilleures conditions. Pour cela, vous devez vous interroger suffisamment à l’avance sur votre future vie :
De quelles ressources aurez-vous besoin ?
Comment sera assurée la sécurité financière de votre famille :
si votre conjoint ne travaille pas ;
si vos enfants n’ont pas terminé leurs études.
Pensez-vous accompagner votre repreneur après la cession, en travaillant dans votre ancien cabinet :
comme salarié ou comme consultant ;
pour un temps plus ou moins long.
Envisagez-vous d’ouvrir un nouveau cabinet, de créer une entreprise ?
J’estime la valeur de mon cabinet
Vous devrez évidemment évaluer votre affaire au prix juste. Deux grandes méthodes d’évaluation (ou familles de méthodes) existent :
analogiques ou comparatives, consistant à estimer la valeur de votre cabinet à partir de ses actifs (valeur patrimoniale) : clientèle, droit au bail, équipements ;
intrinsèques ou économiques, reposant sur l’anticipation des bénéfices futurs pour établir une « valeur de rentabilité ».
Le recours à l’une ou l’autre dépendra du contexte de marché, de la nature de l’activité libérale…
Evaluer sa propre affaire est un exercice complexe. Vous aurez sans doute besoin de l’aide d’un expert-comptable, étant donnés les nombreux facteurs influant sur la valeur :
votre rôle dans l’entreprise (savoir-faire spécifique, remplaçable ou non ?) ;
la clientèle (nombre de clients, position éventuellement « dominante » de certains clients) ;
la place de votre cabinet sur son marché ;
la structure financière (bénéfices, endettement) ;
les aspects juridiques (éventuels litiges entre associés, avec des tiers…).
etc.
Je valorise mon affaire
Une fois connue la valeur de votre cabinet, encore faut-il l’optimiser pour augmenter vos chances d’intéresser des repreneurs. Diverses actions sont possibles :
réduire les coûts, pour maximiser le résultat ;
changer de statut pour faciliter la transmission (ex. : passer en société) ;
vendre les actifs non indispensables au bon fonctionnement de votre activité ;
sécuriser vos relations contractuelles, avec vos clients importants et vos fournisseurs ;
sortir l’immobilier professionnel du patrimoine de votre entreprise s’il n’intéresse pas votre repreneur : vous diminuez le prix de vente et relancez l’attractivité de votre offre ou vous pouvez créer une Société Civile Immobilière (SCI) familiale pour racheter vos locaux et les louer ensuite à votre repreneur.