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1. Je prépare mon projet de reprise

Je trouve mon entreprise

Vous souhaitez reprendre un commerce, un atelier ou une entreprise. La première étape consiste à chercher la société qui correspond le mieux à votre projet. Pour trouver la perle rare, définissez le plus précisément possible vos critères :

  1. Activité recherchée ;

  2. Zone géographique d’implantation (rurale, urbaine…) ;

  3. Type d’entreprise (chiffre d’affaires, rentabilité, nombres de salariés, catégorie…) ;

Bon à savoir

Ça marche aussi :
Sites spécialisés, relations professionnelles, bouche à oreille… Le réseau peut se révéler très efficace !

Avant de démarrer votre recherche :
Faites le point sur vos qualifications, les réglementations et autorisations requises pour vous lancer bien formé et informé. Et rendez-vous sur notre page conseil « comment financer sa formation ».

Et n’hésitez pas à vous faire aider par des experts :

  1. Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) si vous êtes commerçant ;

  2. Chambre de Métier de l’Artisanat si vous êtes artisan ;

  3. Fédérations et organismes professionnels ;

  4. Conseils d’entreprise (expert-comptable, notaire, avocat…).

Toutes les offres présentées ont fait l’objet d’un diagnostic « expertise - transmission » concerté entre le cédant et un conseiller économique de la chambre de métiers et de l'artisanat.

Je diagnostique l'affaire

Vous pensez avoir trouvé votre future entreprise ? Mettez-vous en contact avec le cédant pour rassembler le maximum d’informations utiles à la prise de décision :

  1. Vous commencez par prendre connaissance des motifs de cession de son entreprise pour apprécier sa véritable motivation à vendre son affaire.

  2. Puis, il vous faut connaître des éléments plus factuels, concernant l’activité, la clientèle et les délais accordés, la concurrence, les fournisseurs et les délais obtenus, les salariés….

  3. Ensuite la visite des locaux confirmera ou non l’opinion que vous vous êtes faite sur l’entreprise: l’état des machines, la propreté, la sécurité, l’état du stock. Sera-t-il nécessaire de renouveler le matériel ? Effectuer des travaux ?... Il faudra en tenir compte dans le plan de financement.

Bon à savoir

Vous pouvez stocker l’ensemble des documents utiles sur une dataroom (support informatique/virtuel).

Notre conseil :

Si certains chiffres vous semblent surprenants, comme un déficit visible sur le compte de résultat, n'hésitez pas à poser autant de questions que nécessaire, surtout si les réponses sont peu précises, ne laissez pas de zones d'ombres.

L'analyse des contrats en cours peuvent vous apporter des informations sur certaines conditions et des règles que vous auriez à respecter.

Enfin, récupérez tous les documents nécessaires pour bien connaître l’entreprise :

  1. liasses fiscales des 3 dernières années ;

  2. 3 derniers bilans et comptes de résultat ;

  3. arrêté de situation comptable ;

  4. état du chiffre d'affaires réalisé mois par mois entre le dernier arrêté comptable et la signature du protocole d'accord ;

  5. contrats de bail commercial ;

  6. statuts de la société. Selon la forme de la société (ex : pour les SA et SAS) :
    - procès-verbaux d’Assemblée générale / décisions des actionnaires ;
    - procès-verbaux des Conseils d’administration / décisions du Président.

  7. contrats des salariés ;

  8. liste du matériel, des outils.

Tous ces documents comptables, juridiques et financiers vous permettront de procéder aux diagnostics préalables :

  1. moyens de production ;

  2. activité ;

  3. finances ;

  4. humain ;

  5. juridique ;

  6. qualité-sécurité-environnement.

Notre conseil

Faites analyser ces documents par un expert-comptable qui vous dressera un état de la santé financière de l'entreprise qui vous intéresse.

J'évalue le coût de rachat

Une fois les diagnostics effectués, il est nécessaire d’apporter des correctifs et de lancer des évaluations. Pour cela, il existe 4 méthodes principales :

  1. L’approche patrimoniale : l’entreprise vaut ce qu’elle possède (moins ses dettes) ;

  2. L’approche comparative : l’entreprise vaut ce que valent les autres entreprises comparables ;

  3. L’approche de rendement : l’entreprise vaut ce qu’elle rapporte ;

  4. L’approche d’endettement : l’entreprise vaut ce qu’elle peut rembourser.

Quid de l'audit d'acquisition ?

Réalisé par des experts extérieurs à l’entreprise (avocats spécialisés, experts-comptables), l’audit d’acquisition permet de vérifier que le diagnostic est bien conforme à la réalité de l’entreprise. Vous pouvez le réaliser à la suite.

2. Je formalise mon projet de reprise

J'effectue le montage juridique

Plusieurs cas de figure peuvent se présenter lors d’une reprise :

  1. Reprise dans le cadre d’une transmission familiale ou d’une donation ;

  2. Reprise d’une activité existante avec achat du fonds de commerce ou de parts de société.

Le cadre et l’objet de la reprise influenceront le choix du montage juridique, et impliqueront une fiscalité et des droits de mutation spécifiques. Ils orienteront aussi le choix du régime juridique d’exercice.

Pas de panique !

La reprise d’entreprise est une démarche complexe. Faites-vous accompagner par des experts (notaires, avocats spécialisés, etc.) ou demandez conseil auprès de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) si vous êtes commerçant, ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat si vous êtes artisan.

Je réalise un business plan de reprise

Le business plan de reprise permet d’expliquer comment vous comptez financer la reprise et éventuellement le développement de l’entreprise. Il vous permet :

  1. de dresser un prévisionnel pour les premières années : estimation du chiffre d’affaires et des frais, besoins en trésorerie et revenus nécessaires ;

  2. de construire votre plan de financement.

Il doit indiquer les financements nécessaires pour couvrir l’ensemble des coûts liés à l’acquisition.

Bon à savoir

Laissez-vous une marge de sécurité en cas d’imprévu en prévoyant un peu plus que nécessaire.

Je recherche des financements

Selon votre situation au moment de la création de votre activité, vous pouvez bénéficier d’aides financières de l’État :

  1. l’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs et Repreneurs d’Entreprise), une exonération de charges sociales pendant 1 an dédiée aux chômeurs créateurs et repreneurs d’entreprise ;

  2. l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise), une aide versée par Pôle Emploi aux repreneurs ou créateurs d’entreprise ;

  3. le NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création ou la Reprise d’Entreprise), un accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise avec des financements adaptés ;

  4. le congé pour création d’entreprise, une période de congé qui suspend le contrat de travail pendant un an renouvelable et permet au salarié de retrouver son emploi en cas d’échec ;

  5. le statut Jeune Entreprise Innovante (JEI) pour bénéficier d’allègements fiscaux ou d’exonérations de charges pour les jeunes entreprises qui innovent.

En savoir plus
www.les-aides.fr

Pour plus d’information sur les aides à la création d’entreprise
www.aides-entreprises.fr

Bon à savoir

Vous êtes une femme entrepreneur ?

Il existe des dispositifs d’aide dédiées aux femmes : la Garantie Egalité femme (ex FGIF) qui peut garantir un ou plusieurs prêts, et les prêts proposés par les Clubs Locaux d’Epargnants pour les Femmes qui Entreprennent (CLEFE). Renseignez-vous !

Le bon réflexe

Vous avez déjà fort à faire avec la reprise de votre entreprise. Confiez votre recherche de financements à un partenaire expert en la matière : votre conseiller bancaire.

Votre conseiller BRED prend en charge l’analyse, le montage et la mise à disposition de solutions dédiées.

3. Je concrétise la reprise

Je finalise la vente

Vous pouvez désormais passer à l’étape de l’avant-contrat. L’avant-contrat permet de faire le descriptif de ce qui est vendu et de préciser les obligations de chacune des parties. Il peut prendre la forme :

  1. d’une promesse unilatérale de vente ;

  2. d’un protocole d’accord ;

  3. d’une promesse synallagmatique ou compromis de vente. 

Réalisé avec un notaire ou un avocat, cet avant-contrat vous engage. Il débouche ensuite sur l’acte de vente et la reprise définitive de l’entreprise.

Bon à savoir

Quid de la lettre d'intention ? 

Ce n’est pas un passage obligé, d’autant plus si vous trouvez un accord rapide avec le cédant.

Elle peut être utile dans les processus de reprise longs, pour témoigner par écrit de votre bonne volonté et encadrer les négociations.

Zoom sur l'acte de vente

Réalisé devant notaire, avocat ou sous seing privé, l’acte de vente fixe les ultimes modalités de la vente. Il doit impérativement comporter des mentions spécifiques, sans lesquelles la vente peut être annulée. Attention donc à bien vous entourer pour le rédiger !

Je demande une garantie de passif

La garantie de passif concerne les reprises de sociétés qui souhaitent garantir à leur repreneur qu'il n'y a aucune créance non réglée au jour de la cession. Cela permet à l’acquéreur de se prémunir contre une augmentation du passif ayant une origine antérieure à la cession. C’est une sécurité économique importante.

4. Je démarre mon activité

Je réussis la passation

Les premiers mois d'une reprise sont déterminants pour la continuité de cette entreprise. C’est une période pendant laquelle vous serez observé notamment par les fournisseurs et la clientèle. Négociez d’une période de transition avec le cédant pour faciliter la transition.

C’est aussi une étape clef pour la relation entre vous et vos salariés. La passation doit se faire dans les meilleures conditions.

Pour rassurer les salariés, prenez soin de clarifier vos intentions et de les associer à vos projets et objectifs.

Pour vous aider à soutenir leur motivation, n’hésitez pas à faire un audit de la dynamique sociale existante et à la faire évoluer si besoin.

Les conseillers BRED peuvent vous proposer des solutions dédiées simples à mettre en place :

Bon à savoir

Toutes ces solutions offrent des réductions fiscales très avantageuses. Pour en savoir plus, consultez notre page conseil « Comment motiver ses salariés ».

épargne salariale ;

Et en parallèle, des avantages aussi concrets que motivants :

titre restaurant ;

chèques et cartes cadeaux ;

Chèque Emploi Solidarité Universel

Je développe mon activité

Dans les premiers temps, vous allez apprendre à connaître le terrain, les clients, les freins et les opportunités qui s’offrent à vous. Une fois cette période de « rodage » passée, et votre vitesse de croisière trouvée, ne baissez pas la garde. Restez dans l’action pour favoriser la bonne santé et l’essor économique de votre entreprise :

fidélisez vos clients : il existe des programmes simples à mettre en place ;

créez votre site vitrine ou marchand avec des solutions simplifiées clef en main ;

gérez vos prospects et vos clients en ligne pour mieux les connaître.

Pour plus d’infos, rendez-vous sur notre page conseil « Comment se faire connaître et fidéliser ses clients ».

Je gère mon argent au quotidien

C’est une obligation pour les sociétés, et désormais pour les Entreprises Individuelles (EI) et les micro-entrepreneurs : ils doivent ouvrir un compte professionnel distinct de leur compte bancaire personnel.

C’est une obligation pour les sociétés, et désormais pour les Entreprises Individuelles à responsabilité limité (EIRL), les commerçants (EI) et les micro-entrepreneurs réalisant plus de 10 000 € de chiffre d’affaires annuel pendant deux années consécutives : ils doivent ouvrir un compte professionnel distinct de leur compte bancaire personnel. Pour les autres cas, l’ouverture d’un compte bancaire dédié à leur activité est obligatoire.

Cette obligation représente une véritable opportunité pour faciliter votre gestion quotidienne. Un compte pro permet d’accéder à des services spécifiques pour votre entreprise :

convention de compte dédiée ;

services d’encaissement et de règlement ;

outils de gestion de compte.

5. J'anticipe l'avenir

Je me protège, moi, mes proches et ma trésorerie

Le chef d’entreprise, artisan ou commerçant, n’est pas doté de super pouvoirs. Il a besoin de se protéger, lui, son activité et ses proches, pour faire face aux imprévus qui jalonnent la vie professionnelle et personnelle. Pensez à faire le nécessaire :

  1. souscrivez une assurance responsabilité professionnelle ;

  2. mettez vos locaux et équipements à l’abri en cas de sinistre ;

  3. gérez vos besoins de trésorerie ;

  4. protégez votre santé, celle de vos proches et de vos salariés. Pour plus d’infos, rendez-vous sur notre page conseil « Comment protéger son activité et ses biens ».

Je prépare mes projets et ma retraite

Diriger une entreprise exige de savoir anticiper les besoins pour pouvoir être vécu dans les meilleures conditions. Sans investissement, comment développer son entreprise ? Et sans démarche personnelle, comment prétendre à une retraite digne de ce nom ? Prenez conseil auprès de votre partenaire bancaire, votre conseiller BRED, pour mettre en place les solutions favorables à votre avenir et à celui de votre entreprise :

Pensez aussi à l'épargne

Vous souhaitez sécuriser vos revenus ou faire fructifier vos excédents de trésorerie ? Il existe des produits d’épargne parfaitement adaptés aux besoins de commerçants, artisans et chefs d’entreprise.

Découvrez les partenaires de la BRED

CRMA Île-de-France

La BRED et les CMA sont des partenaires historiques rassemblant leurs synergies dans l’accompagnement des artisans dans chaque étape de leur vie professionnelle : apprentissage, création d'entreprise, formation, développement économique et transmission d'entreprise. 

CRMA Normandie

BRED Normandie soutient la CRMA dans ses missions, en mobilisant ses conseillers professionnels pour accompagner les projets d’entreprises artisanales en leur apportant des conseils et des solutions bancaires appropriés.

Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Outre-mer

Les CMA d’Outre-mer soutiennent localement les artisans dans le développement de leurs projets.