Les arnaques les plus fréquentes qui ciblent les professionnels :
La fraude au président : l’usurpation d’identité qui coûte cher
Comment ça marche ?
Un fraudeur se fait passer pour le dirigeant de l’entreprise ou pour un avocat mandaté, et contacte un employé en demandant un virement urgent et confidentiel. Les prétextes évoqués varient : acquisition secrète, problème fiscal à régler en urgence, etc...
La méthode du deepfake ou hypertrucages en français qui consiste à manipuler voix et visages grâce à l’Intelligence Artificielle peut être utilisée par les fraudeurs.
Pourquoi est-ce dangereux ?
En jouant sur la pression et l’urgence, le fraudeur incite l’employé à agir dans la précipitation et contourner éventuellement les procédures. Les montants détournés dans ce type d’attaque sont généralement très élevés et leur récupération s’avère extrêmement complexe, voire impossible.
La fraude au faux RIB : un simple RIB peut tout changer
Comment ça marche ?
Les fraudeurs interceptent les échanges avec vos fournisseurs ou usurpent leur identité. Ils vous envoient un faux RIB, prétendant que leurs coordonnées bancaires ont changé.
Pourquoi est-ce dangereux ?
Lors du règlement suivant, les fonds sont versés directement sur le compte du fraudeur, au détriment du fournisseur. Ce type de fraude n’est souvent découvert que lorsque le fournisseur signale l’absence de paiement.
La fraude au faux support technique : le piège informatique
Comment ça marche ?
Un fraudeur, se faisant passer pour un technicien d’assistance (Microsoft, antivirus, ou même votre service informatique interne), contacte un employé en signalant un prétendu problème de sécurité. Il demande l’accès à distance à l’ordinateur ou invite à télécharger un logiciel malveillant.
Pourquoi est-ce dangereux ?
Cela permet aux fraudeurs de voler des données sensibles, d’installer des logiciels espions, ou encore de chiffrer vos fichiers pour exiger une rançon (attaque par rançongiciel).