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Le renouveau obligataire, décryptage !

15 Mai 2023
Produits

Après des années de vaches maigres pour les rendements obligataires, un changement de paradigme aussi brutal qu’inattendu s’est opéré en 2022. D’abord engendrées par les multiples pénuries et goulets d’étranglements hérités des restrictions sanitaires, les tensions inflationnistes se sont encore renforcées après le déclenchement du conflit en Ukraine. Les Banques Centrales, d’abord convaincues que ces tensions étaient temporaires, ont fini par changer leur fusil d’épaule et enclencher la normalisation de leurs politiques monétaires en mettant fin à leurs programmes d’achats d’actifs et en remontant rapidement leurs taux directeurs. L’impact sur les marchés de taux a été pour le moins détonnant : le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le krach obligataire a conduit à des moins-values importantes pour les investisseurs… Mais il s’est également traduit par une remontée très nette des rendements, qui constitue une véritable aubaine pour les épargnants. Finie la période où l’on pouvait se féliciter d’avoir réussi à trouver un placement qui n’offrait pas un taux négatif. Désormais, il est possible de trouver des emprunts d’Etats de la zone euro qui affichent des rendements de 2%, 3% voire 4%. Quant aux obligations émises par les entreprises, elles affichent des perspectives de rémunération encore plus alléchantes, car la dégradation de l’environnement macroéconomique pousse les investisseurs à se montrer plus exigeants, compte tenu d’un risque jugé plus important.

Ce contexte de rendements plus élevés est-il pérenne ?

A vrai dire, cette question fait largement débat entre les experts qui font valoir des pressions baissières structurelles sur les taux (vieillissement démographique, excès d’épargne mondiale, etc.) – laissant ainsi entendre que ces derniers sont condamnés à rechuter une fois que les Banques Centrales auront réglé le problème de l’inflation trop élevée – et ceux qui mettent notamment en avant les impacts inflationnistes de l’incontournable et nécessaire transition énergétique à venir.

Cependant, une chose est sure  : cela fait presque une décennie que les épargnants attendaient des conditions de rémunération décentes pour placer leurs économies. Alors, ce changement de paradigme constitue une réelle opportunité qu’il serait sage de ne pas laisser passer.

Toutefois, investir sur les marchés obligataires n’est pas forcément à la portée de tout le monde. C’est pour cette raison que, depuis environ un an, les principaux gestionnaires d’actifs de la place ont souhaité mettre à la disposition de leurs clients une solution simple et efficace : les fonds dits « à échéance » (également appelés « fonds à maturité fondante » ou « fonds buy & hold »).

Simple puisque leur stratégie peut finalement se résumer en quelques mots : constituer un portefeuille d'obligations dans l'optique de les conserver jusqu'à leur remboursement.

Efficace car, en faisant cela, l’investisseur peut en quelque sorte « figer » un rendement connu à l’avance, pour peu qu’il reste investi jusqu’à l’échéance du produit…Et sous réserve, naturellement, que le portefeuille ne subisse aucun défaut en cours de vie. De ce point de vue, une large diversification des émetteurs, qui est un des principes de base de toute gestion obligataire, est un élément qui devient encore plus crucial dans le cadre des fonds à échéance.

Autre avantage : avec des obligations qui vont progressivement converger vers leur prix et leur date de remboursement, le portefeuille va devenir de plus en plus insensible aux éventuels soubresauts des marchés. Cela confère à ces stratégies un aspect à priori plus défensif que les solutions obligataires « traditionnelles », en particulier lorsque ces fonds font l’objet d’un nantissement en face de prêts avec une maturité proche.

Si la philosophie de gestion est peu ou prou la même, les nombreuses offres disponibles sur le marché vont souvent se différencier selon deux paramètres fondamentaux : la maturité et le niveau de risque.   

En analysant les dizaines de fonds à échéance qui ont été lancés ces derniers mois, on peut observer que les sociétés de gestion ont généralement proposé des maturités allant de 2025 à 2028. En effet, quitte à saisir une opportunité, autant le faire pour plusieurs années et non pas seulement pour quelques mois. D’un autre côté, plus l’échéance d’une obligation est éloignée et plus son émetteur est susceptible de dévier de sa trajectoire en termes de qualité de crédit, d’où un risque supplémentaire. Il s’agit donc de trouver le juste milieu.

Du point de vue du risque, si quelques gérants ont opté pour des solutions investies à 100% sur les signatures présentant le meilleur profil de crédit (‘investment grade’), l’essentiel des offres concerne tout de même des fonds qui peuvent au contraire être exposés en totalité à des émetteurs de moindre qualité, dits ‘high yield’.

Promepar AM a fait le choix de la cohérence et de la simplicité

  • Promepar Horizon 2027 sélectionne des obligations ayant une échéance plafonnée au 30 juin 2028, mais avec l’engagement de rendre le portefeuille totalement liquide au plus tard le 31 décembre 2027, ce qui constitue à priori un horizon de placement « raisonnable ».
  • Le fonds peut investir sur des obligations ‘high yield’ (il serait dommage de se priver de ce moteur de performance compte tenu des rendements actuels) mais leur pondération totale ne peut excéder 50% de l’actif net, de manière à conserver un profil de risque équilibré.
  • En outre, la composition du portefeuille se veut la plus « pure » possible : exclusivement des obligations d’entreprises, libellées en euros (donc sans risque de change), et aucun instrument dérivé ni actif ‘exotique’ (CDS, CLO, dette émergente, etc.), dont l’objectif plus ou moins avoué serait de tenter de « doper » la performance finale.
  • Le portefeuille est largement diversifié, avec plus de 80 émetteurs différents.
  • La solution se veut également facile d’accès : pas de montant minimum de souscription et une enveloppe qui reste ouverte à la commercialisation sans date butoir.
  • Enfin, le fonds applique une tarification qui se situe plutôt dans la fourchette basse de ce que l’on peut observer sur le marché : pas de droits d’entrée, pas de commission de surperformance et des frais de gestion plafonnés à seulement 0,60 % par an. Il convient cependant de noter que toute sortie qui interviendrait à une date sensiblement antérieure à l’échéance du produit risquerait de se voir appliquer des « pénalités » (sous forme de commissions de rachat acquises au fonds), ceci afin de préserver au mieux les intérêts des investisseurs encore présents.
    Les frais de rachat : 1% jusqu’au 31/12/2024 ; 0.5% entre le 01/01/2025 et le 31/12/2026 ; néant après le 31/12/2026.

Promepar HORIZON 2027 a été lancé en décembre 2022 et a déjà collecté plus de 80 millions d’euros, ce qui illustre bien l’appétit de nos clients pour ce genre de stratégies parfaitement adaptées à l’environnement de taux actuel.

Les atouts de l'offre Promepar Horizon 2027

Une opportunité réelle

  • Un rendement attractif
  • Un horizon d'investissement connu
  • Avec un niveau de risque intermédiaire

Un fonds transparent

  • Uniquement des obligations
  • Pas de risque de change
  • Pas d'actifs "exotiques" pour doper le rendement

Un fonds accessible

  • Pas de montant minimum de souscription
  • Possibilité de souscrire tout au long de la vie du fonds

Une gestion pragmatique

  • Analyse crédit rigoureuse
  • Forte diversification

Des frais parmi les meilleurs du marché

  • Frais de gestion : 0,60 %
  • Pas de droits d'entrée
  • Pas de commission de surperformance

Les principaux risques :

  • RISQUE DE PERTE EN CAPITAL : un investissement en obligations n’offre par nature aucune garantie ou protection du capital.
  • RISQUE DE TAUX : la sensibilité mesure la répercussion que peut avoir, sur la valeur liquidative de l’OPCVM, une variation de 100 points de base (1%) des taux d’intérêt. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, une hausse des taux d’intérêt aura en général tendance à faire baisser la valeur du fonds. A titre d’exemple, une sensibilité de 5 se traduira, pour une hausse de 50 points de base (0,50%) des taux, par une baisse de 250 points de base (soit 2,5%) de la valeur liquidative de l’OPCVM.
  • RISQUE DE CRÉDIT : le risque de crédit correspond au risque qu’un émetteur fasse défaut et ne puisse pas faire face à ses engagements, en l’occurrence l’obligation de rembourser au prix et à la date prévue un titre de créance qu’il avait émis. De même, sans aller jusqu’au défaut, une simple dégradation de la qualité d’un émetteur, au travers d’un abaissement de la notation financière attribuée à cet émetteur, pourra entraîner une baisse de la valeur des titres émis par cet émetteur.
  • RISQUE LIÉ À L’INVESTISSEMENT DANS LES TITRES SPÉCULATIFS À HAUT RENDEMENT : cet OPCVM doit être considéré comme en partie spéculatif et s’adressant plus particulièrement à des investisseurs conscients des risques inhérents aux investissements dans des titres dont la notation est basse voire inexistante.
  • RISQUE DE GESTION : la performance du fonds étant étroitement lié au choix d’investissement des gérants, il existe un risque que l’OPCVM ne soit pas investi à tout moment sur les marchés les plus performants.

Les informations présentées ci-dessus ne constituent ni un élément contractuel, ni un conseil en investissement. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. La valeur de l’investissement peut varier au gré des fluctuations du marché et l’investisseur peut perdre tout ou partie du montant de capital investi, les OPC présentant un risque de perte en capital. L’accès aux produits et services présentés ici peut faire l’objet de restrictions à l’égard de certaines personnes ou de certains pays. Le traitement fiscal dépend de la situation de chacun et peut être modifié ultérieurement

L'équipe de gestion Promepar AM

Stéphane Parry, Gérant obligataire

Diplômé de l'ESSEC en 2002, Stéphane Parry a rejoint Promepar AM en 2008. Il assure le pilotage des fonds obligataires et de performance absolue à destination d'une clientèle institutionnelle et privée sous forme d'OPC ouverts ou dédiés. Auparavant, il a exercé différentes fonctions dans la sphère financière, en particulier dans l'allocation d'actifs pour un assureur, mais aussi dans la structuration et la vente d'instruments dérivés au sein d'une salle des marchés.

Sébastien Méot, Gérant obligataire

Diplôme d'emlyon Business School en 2017, Sébastien Méot a intégré Promepar AM la même année au sein du pôle de gestion collective en qualité d'assistant de gestion. Il occupe désormais le poste de gérant aux côtés de Stéphane Parry sur la gamme obligataire et performance absolue. Précédemment, il a occupé différentes fonctions en banque privée et dans des sociétés de gestion.