Edit'Hebdo
Les monnaies virtuelles attirent de plus en plus d’investisseurs. Ces derniers, dans une stratégie de diversification de leurs allocations, en garnissent leurs portefeuilles. Depuis son installation à la Maison Blanche et après l’avoir longtemps boudé, M. Trump en est devenu l’un des plus ardents promoteurs... Dans cet univers semé de trop d’incertitudes, de brutaux retournements où des forces très inégales s’affrontent, il existe un actif qui, contre vents et marées, joue un rôle central de valeur refuge dans les portefeuilles...
Par Brigitte Troquier, Études économiques

L'or des banques centrales… un signe des temps.
Les banques centrales qui en détiennent dans leurs réserves à côté du billet vert, de l’euro et de quelques autres devises ne s’y trompent pas. Si dans celles des pays avancés ce stock est relativement stable, 23 200 tonnes d’or à la fin 2024, il a nettement augmenté dans les réserves des pays émergents. Ainsi a-t-il été multiplié par deux au cours des 15 dernières années passant de 5 800 tonnes à plus de 11 570 à la fin 2024. Ces arbitrages se poursuivent malgré la hausse continue de son cours, près de 30 % en 2024 et 26 % depuis le début 2025. Valeur refuge par excellence, son attractivité ressurgit régulièrement dans les périodes plus incertaines. Tapi dans les coffres des banques centrales, il est très rarement monnaie d’échange et pourtant sans ambiguïté, il est un signe des temps…. La défiance à l’égard des monnaies… Qu’elles soient virtuelles ou réelles.