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Investir en fonds forestiers : une solution patrimoniale

31 Décembre 2024

Il est tout à fait possible d’investir en forêts par le biais de fonds collectifs. Quels en sont les principaux avantages et dans quels cas y recourir ?

Actif patrimonial par définition, les forêts rencontrent de plus en plus l’intérêt des investisseurs, qu’ils soient privés ou institutionnels. Outre une sensibilité accrue aux problématiques écologiques, les motivations reposent souvent sur le choix d’un actif réputé peu volatil et dont les performances ne sont pas liées à l’évolution des marchés financiers. De plus, ces fonds collectifs (Groupement forestier d’investissement, GFI) disposent d’un certain nombre d’avantages fiscaux qui en font une solution judicieuse dans le cadre de la diversification patrimoniale.

En premier lieu, mentionnons le fait que les capitaux investis au sein d’un GFI n’entrent pas dans le cadre de l’Impôt sur la fortune immobilière (IFI). Certes, cet impôt pourrait être prochainement refondu en fonction de la loi de finances qui sera votée pour l’exercice 2025, pour autant, la nature-même d’un GFI consiste à acquérir et gérer des forêts, à savoir une activité de sylviculture. A ce titre, elle agit comme n’importe quel type de PME.

En second lieu, investir dans un GFI permet dans certains cas de bénéficier d’une réduction au titre de l’impôt sur le revenu. Ici aussi, ce sont bien ses caractéristiques de PME qui sont retenues par l’administration fiscale. Ainsi, durant l’année 2024, acquérir des parts de GFI permettait de bénéficier d’une réduction de 18 % dans le cadre du plafonnement des niches fiscales de 10 000 euros. Il conviendra naturellement de suivre avec intérêt les dispositions mises en place dans le cadre de la loi de Finances pour 2025. Mentionnons également que le seul avantage fiscal ne saurait suffire pour choisir un investissement d’autant que ce dernier varie en fonction de la situation de chacun.

Enfin, il s’agit d’un placement disposant d’une dimension patrimoniale forte dans la mesure où s’applique un abattement de 75 % sur les droits de mutation à titre gratuit (DMTG). Cela signifie que les parts de GFI ne seront taxées qu’à hauteur de 25 % de leur valeur, quel que soit le lien de parenté entre le défunt et l’héritier ou entre le donateur et le donataire. Précision nécessaire : cet abattement ne s’applique que sur la quote-part forestière du GFI, à savoir la proportion réellement investie en forêt, et non sur les liquidités qui peuvent se trouver au sein du véhicule. De plus, rien n’oblige les héritiers ou les donataires à conserver les parts reçues. Cette disposition s’intègre donc harmonieusement dans un schéma patrimonial visant à optimiser une transmission. Ce traitement fiscal est susceptible d'évoluer en fonction des modifications de la législation applicable.

Il conviendra de retenir que pour bénéficier de cet abattement, le gestionnaire du GFI se doit de répondre à certaines obligations administratives, notamment celle consistant à disposer d’un Plan simple de gestion pour chaque forêt détenue à l’intérieur de fonds. Ce Plan simple de gestion vise à consigner l’ensemble des travaux à mener sur un horizon de trente ans visant à renforcer la résilience des forêts. Ici aussi, l’avantage du fonds collectif, consiste à déléguer l’ensemble de ces obligations à un gestionnaire dont c’est le métier.

Comme toute solution d’investissement, les parts de GFI supportent un certain nombre de risques. Concernant les forêts, il convient de signaler que le partenaire France Valley, retenu par la BRED, assure l’ensemble des forêts détenues dans ses fonds contre les risques suivants :

  • Incendie
  • Tempête
  • Neige lourde, grêle et gel

Ces assurances, souscrites auprès d’assureurs spécialisés, disposent de taux de couverture variable en fonction des caractéristiques de chacune des forêts. Succinctement, et même si cela semble contre-intuitif, une forêt majoritairement peuplée de chênes matures ne sera couverte qu’à hauteur de 25 % de sa valeur. La raison ? Les feux rasants des incendies en France n’endommagent que superficiellement de tels sujets. A l’inverse, en présence de résineux jeunes, ce taux de couverture pourra aller jusqu’à 75 % de leurs valeurs. En cas de tempêtes, les chênes âgés auront tendance à se déraciner, n’endommageant quasiment pas leur valeur marchande. En revanche, un résineux d’un certain âge aura tendance à se couper en deux. De ce fait, il perdra l’essentiel de sa valeur d’où un taux de couverture plus élevé.

Il demeure un risque, à ce stade non assurable en France : le réchauffement climatique. Les étés secs et chauds rencontrés depuis plusieurs années induisent un stress hydrique pour certaines essences. De même, la succession d’hivers doux se manifestant notamment par l’absence de longues gelées favorise l’expansion de certains parasites, qu’il s’agisse d’insectes ou de champignons.

Pour lutter contre ces risques, il convient naturellement de s’appuyer sur les expertises des gestionnaires forestiers qui connaissent depuis plusieurs années les impacts de ces facteurs climatiques. Pour cela, ces professionnels militent pour la diversification des essences sur une même parcelle afin de limiter les risques sanitaires, chaque arbre ayant sa propre maladie non transmissible aux autres essences.

France Valley, en matière de gestion d’actifs naturels, applique pour l’ensemble de son portefeuille forestier, à savoir 51 000 hectares répartis sur 10 pays européens, un mode de gestion durable visant à renforcer la résilience des forêts. Cette sylviculture vise notamment à supprimer les coupes rases, laisser un certain volume de bois mort à l’hectare afin de préserver une partie de la biodiversité animale et végétale qui l’utilise comme habitat et réaliser des coupes limitées en volume mais fréquentes. Ce mode de sylviculture, dit irrégulier, tend à faire cohabiter au sein d’une même parcelle forestière des arbres de tous âges et de toutes dimensions en favorisant la régénération naturelle par le développement des jeunes semis.

Pour découvrir les solutions permettant de diversifier votre patrimoine au regard de vos objectifs, nous vous invitons naturellement à prendre contact avec votre conseiller habituel.

L'investissement dans les forêts par le biais de fonds collectifs (GFI) présente notamment un risque de liquidité et de perte en capital.

Le saviez-vous ?

Les forêts constituent des puits de carbone naturel, les arbres séquestrant, notamment, le dioxyde de carbone. Cependant, le stockage peut s’accroître lorsque le gestionnaire adopte des méthodes de sylviculture maximisant la production de bois de construction et d’ameublement, plus longévifs que le bois énergie.

En effet, le stockage du carbone ne s’arrête pas seulement à la vie de l’arbre, il se prolonge dans les matériaux bois. Les produits bois génèrent également un effet de substitution lorsqu’on les préfère au béton ou à l’acier, plus gourmands en énergie lors de leur fabrication. Le bois demeure le seul matériau moderne de construction d’origine renouvelable.

Par des reboisements de landes, de terres agricoles et de forêts ayant connu des aléas climatiques ou phytosanitaires, les Groupements Forestiers peuvent également augmenter la séquestration et le stockage du carbone. Afin de mesurer l’accroissement de la capacité de stockage de carbone de la forêt, l’empreinte carbone des forêts est mesurée grâce à un indice carbone des forêts. Cet indice développé par France Valley et audité par Novethic s’appuie sur la méthodologie de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). Il permet de mesurer la captation de carbone réalisée par les actifs forestiers ainsi que l’effet de substitution constaté (recours aux produits bois en remplacement de produits nécessitant l’utilisation de ressources fossiles). Cet indicateur permet ainsi de quantifier précisément l’impact de la gestion durable des actifs détenus par France Valley.

Communication à caractère promotionnel et sans valeur contractuelle.