L’excédent financier global est un facteur de réassurance pour l’économie française. Cependant, le moindre niveau de l’investissement productif qui renforce aussi l’excédent d’épargne participe à la difficulté de mobilisation de cette dernière en faveur de projets français qui, sur l’échiquier de la croissance, ne manquent pourtant pas. Dans un climat politique plus instable, le lourd déficit d’épargne des administrations n’est pas, à ce titre non plus, pour rassurer.