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1. J’anticipe au maximum ma fin de carrière

Je réfléchis à mes futurs besoins

Vous voulez transmettre votre cabinet dans les meilleures conditions. Pour cela, vous devez vous interroger suffisamment à l’avance sur votre future vie :

 

De quelles ressources aurez-vous besoin ?

 

Comment sera assurée la sécurité financière de votre famille :

  1. si votre conjoint ne travaille pas ;

  2. si vos enfants n’ont pas terminé leurs études.

 

Pensez-vous accompagner votre repreneur après la cession, en travaillant dans votre ancien cabinet :

  1. comme salarié ou comme consultant ;

  2. pour un temps plus ou moins long.

 

Envisagez-vous d’ouvrir un nouveau cabinet, de créer une entreprise ?

J’estime la valeur de mon cabinet

Vous devrez évidemment évaluer votre affaire au prix juste. Deux grandes méthodes d’évaluation (ou familles de méthodes) existent :

  1. analogiques ou comparatives, consistant à estimer la valeur de votre cabinet à partir de ses actifs (valeur patrimoniale) : clientèle, droit au bail, équipements ;

  2. intrinsèques ou économiques, reposant sur l’anticipation des bénéfices futurs pour établir une « valeur de rentabilité ».

 

Le recours à l’une ou l’autre dépendra du contexte de marché, de la nature de l’activité libérale…

Evaluer sa propre affaire est un exercice complexe. Vous aurez sans doute besoin de l’aide d’un expert-comptable, étant donnés les nombreux facteurs influant sur la valeur :

  1. votre rôle dans l’entreprise (savoir-faire spécifique, remplaçable ou non ?) ;

  2. la clientèle (nombre de clients, position éventuellement « dominante » de certains clients) ;

  3. la place de votre cabinet sur son marché ;

  4. la structure financière (bénéfices, endettement) ;

  5. les aspects juridiques (éventuels litiges entre associés, avec des tiers…).

  6. etc.

Je valorise mon affaire

Une fois connue la valeur de votre cabinet, encore faut-il l’optimiser pour augmenter vos chances d’intéresser des repreneurs. Diverses actions sont possibles :

  1. réduire les coûts, pour maximiser le résultat ;

  2. changer de statut pour faciliter la transmission (ex. : passer en société) ;

  3. vendre les actifs non indispensables au bon fonctionnement de votre activité ;

  4. sécuriser vos relations contractuelles, avec vos clients importants et vos fournisseurs ;

  5. sortir l’immobilier professionnel du patrimoine de votre entreprise s’il n’intéresse pas votre repreneur : vous diminuez le prix de vente et relancez l’attractivité de votre offre ou vous pouvez créer une Société Civile Immobilière (SCI) familiale pour racheter vos locaux et les louer ensuite à votre repreneur.

Si vous êtes locataire des murs

Dans la plupart des cas, la transmission du bail nécessite l’accord du propriétaire. Si votre bail prévoit sa libre cession mais que son échéance est proche, vous devrez demander au propriétaire ses intentions à l’issue du bail.

J’anticipe sur la fiscalité des transmissions

Droits de mutation, taxation des plus-values... Transmettre votre cabinet a toujours une incidence fiscale. Elle varie selon :

  1. le régime fiscal de votre entreprise ;

  2. la forme envisagée pour la cession : onéreuse ou à titre gratuit (ex. : donation)

 

Vous devez vous informer précisément pour éviter toute mauvaise surprise et, le cas échéant, pouvoir anticiper pour optimiser le coût fiscal de votre cession. Là encore, l’assistance d’un expert sera fortement recommandée.

Je recherche mon repreneur

Trouver votre repreneur / successeur ne s’improvise pas. En dehors d’un projet de transmission familiale, c’est une phase qui peut être assez longue. Vous aurez besoin de temps pour :

  1. repérer un ou plusieurs personnes potentiellement intéressées par votre cabinet ;

  2. présenter aux candidats votre activité de façon détaillée ;

  3. commencer à préciser le périmètre de la future cession : clientèle, droit au bail, contrats de travail, contrats de collaboration libérale, équipements, véhicules…

Bon à savoir

De nombreux projets de transmission échouent faute d’une préparation suffisante. Des professionnels se retrouvent alors dans l’obligation de :

  • prolonger leur activité au-delà de leurs souhaits, le temps de préparer un nouveau projet de cession mieux « verrouillé » ;
  • renégocier un projet en position de faiblesse (leur situation est connue des nouveaux repreneurs) ;
  • fermer purement et simplement leur cabinet… ce qui est financièrement catastrophique.

2. J’organise la cession de mon cabinet

Je négocie avec mon repreneur

La cession de votre cabinet est un processus progressif. Après les premiers contacts, succède une période de négociation plus ou moins longue. Elle devra anticiper suffisamment la période prévue pour la cession, pour vous laisser examiner et discuter tout ce qui doit l’être :

  1. ce qui sera vendu : le seul fonds de commerce, l’actif immobilier, les parts sociales... ;

  2. le prix de cession ;

  3. les modalités de paiement (comptant / avec des délais / avec un crédit vendeur) ;

  4. le calendrier de l’opération et les différents contrats à signer pour fixer les délais à respecter ;

  5. vos conditions de départ (ex. : votre rémunération si vous accompagnez le repreneur après la cession) ;

  6. votre engagement de non-concurrence ;

  7. etc.

 

Une fois tous ces éléments réglés, le contrat de cession les reprend et les établit formellement, de façon définitive (jusqu’à signature).

Je gère le passage de relais vis-à-vis de ma clientèle

Comment convaincre votre clientèle d’accorder sa confiance à votre repreneur et comment rassurer celui-ci sur ce point ? Pour gérer cette transition délicate, vous avez le choix entre deux types de solutions…

En fin de carrière, vous permettez à votre repreneur d’effectuer une période de remplacement préalable ou de collaboration temporaire. Ainsi, vous avez le temps de prévenir votre clientèle, de la rassurer et de lui témoigner la confiance que vous avez dans votre successeur.

Dans une anticipation de plus long terme, vous pouvez organiser une transmission très progressive, non pas en fin mais en cours de carrière. Pour cela, vous prenez des associés qui deviendront vos successeurs plusieurs années après.

 

Avantages de cette 2e solution

  1. un report de confiance facilité de votre clientèle vers vos associés ;

  2. votre droit de présentation valorisé ;

  3. un apport d’argent pour préparer votre retraite plusieurs années à l’avance ;

  4. la valeur de votre part et de celles de vos associés optimisée grâce à leur travail.

 

Bon à savoir

Pour une transmission progressive, la Société d’Exercice Libéral est une solution efficace :

  • vous constituez la SEL avec vos associés ;
  • vous vendez votre cabinet à la SEL ;
  • vous restez associé de la SEL jusqu’à la fin de votre carrière, voire jusqu’à 10 ans après votre départ en retraite.

Inconvénient 

Si vous avez mené l’essentiel de votre carrière en solo, ce changement n’est pas forcément évident à vivre : désormais, vous devrez, au quotidien, travailler avec des associés… avec le risque de « frictions » toujours possible que cela comporte !

3. Je gère le produit de ma cession

Je place pour consolider ma nouvelle situation

Vous avez vendu votre affaire, pour prendre un nouveau départ professionnel (une installation dans un nouveau cabinet) ou profiter d’une retraite bien méritée ?

Dans le premier cas, l’argent de la cession de votre ancien cabinet vous permettra de réinvestir dans l’acquisition du nouveau.

En prévision de la retraite, vous aurez intérêt à investir dans des placements offrant des revenus réguliers, afin de compléter vos revenus. Par exemple :

  1. des parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) pour bénéficier de revenus fonciers trimestriels, sans souci de gestion ;

  2. des OPCVM (SICAV, FCP)… selon diverses modalités de gestion...

Investir… dans un temps de réflexion

Une fois vendu votre cabinet – ou mieux, un peu avant – prenez le temps de bien choisir vos futurs placements. N’hésitez pas à rencontrer votre conseiller BRED pour :

  • définir avec soin votre stratégie patrimoniale (plus ou moins sécuritaire ou dynamique) ;
  • étudier les supports d’investissement les mieux adaptés à vos besoins spécifiques.

Je transmets un patrimoine à mes proches

Vous pouvez également profiter du produit de votre cession pour optimiser votre patrimoine et/ou organiser sa transmission dans les meilleures conditions fiscales :

  1. en souscrivant des contrats d’assurance vie au bénéfice de vos enfants ou petits-enfants ;

  2. en effectuant des donations.

Bon à savoir

Une solution intéressante, mais à organiser avant la cession, vous permet de « gagner sur les deux tableaux » (retraite et transmission familiale). Pour faciliter la négociation avec votre repreneur :

  • vous sortez l’immobilier professionnel du patrimoine de votre entreprise ;
  • vous créez une Société Civile Immobilière familiale qui rachète les locaux pour les louer ensuite à votre repreneur.

Grâce à ce montage, vous pouvez :

  • faire une donation-partage au profit de vos enfants ;
  • et vous réserver la possibilité d’encaisser les revenus de la SCI.

4. Je sollicite mon conseiller BRED

Vous voulez préparer la transmission de votre cabinet dans les meilleures conditions ? Vous vous demandez comment estimer sa valeur le plus précisément possible ? Vous souhaitez des conseils de placements pour optimiser votre future retraite ? Sécuriser le niveau de vie de votre famille ? Transmettre un patrimoine à vos proches ?

Rencontrez votre Conseiller BRED. Il saura vous écouter et vous présenter des solutions efficaces :

pour constituer un capital au profit de vos enfants ou petits-enfants ;

pour investir et percevoir immédiatement des revenus réguliers.